Il est chanteur public, écrit des chansons sur mesure, organise des soirées dans les laveries, donne des ateliers d’écriture, voyage au Kurdistan, « comme une proie ». Elie échappe aux catégories habituelles, se réinvente son métier d’artisan des mots, et trouve des formats originaux pour en faire un moment de rencontre. Le temps d’une machine dans un lavomatic, le temps de prendre un thé au Kurdistan, le temps d’un atelier d’écriture, Elie invite à créer un petit nous, basé sur la diversité des savoir-faires, des âges, des origines.
On lui a souvent dit qu’il était dispersé. Mais Elie a appris à regarder autrement sa dispersion, et à en s’en servir comme d’une force. Il nous montre que pour chaque métier, il y a d’autres manières de faire à inventer.
Sur la pochette de son album, pas de photos de lui. Seulement du public en train de le regarder. Le regard qu’il fait naître dans les yeux des autres, c’est ça la trace que Elie laissera dans le monde.
Pour diffuser ce portrait dans le cadre des veillées de Sarah Roubato, contactez-moi en cliquant ici.
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