Voici quatre voix. Trois qui furent celles de grands bouleverseurs d’évidences : Brel, Brassens et Prévert. Et une voix contemporaine, celle de Jacques Gamblin, qui en lançant un appel aux médias, définit exactement ce qu’est « Les Semeurs du changement ». Merci à eux.
Les trois Jacques
Par eux nous nous faisons une idée du monde, nous forgeons nos opinions et nos a priori. Jacques Gamblin a lancé un appel aux médias pour qu’ils nous montrent les semeurs du changement. Parce que si l’image qui nous est renvoyée de notre société ne nous montre pas toutes les initiatives extraordinaires, comment se dire qu’autre chose est possible ici et maintenant ?
Jacques Brel parle de la prudence qui enfouit les rêves. Aujourd’hui plus que jamais, nous vivons dans une société de l’hypersécurisation où dès le plus jeune âge, nous sommes conditionnés à ne pas prendre de risque. Il serait peut-être temps de changer notre rapport au risque, non pas pour y plonger tête baissée, mais pour faire des individus explorateurs, créateurs et multi-potentialistes, qui seront essentiels pour survivre aux changements drastiques de notre monde.
Les semeurs du changement sont avant tout des gens qui savent ce qu’ils ne veulent pas. Qui « refusent de pointer » comme dit Jacques Prévert. C’est ainsi qu’on se met à chercher « autre chose ».
… et Georges !
L’un des frères Jacques s’appelait Georges. Quand on parle de changer son rapport au temps, de cultiver la diversité, de tendre vers une certaine autonomie, de savoir ce qu’on refuse, de recalibrer nos priorités, c’est un changement mais c’est surtout une quête pour préserver une toute petite chose, par laquelle nous tenons, et que seul Brassens pouvait nommer ainsi : cette espèce de petite liberté.