Y’en a pas un sur cent
Ecoutez les épisodes ci-dessous
La chanson par téléphone de Philippe Routhier
Pour ce premier épisode je vous invite au Québec, auprès d'un artiste qui n'hésite pas à utiliser les contraintes du moment pour découvrir une nouvelle pratique qui l'enchante. En collaboration avec les salles fermées pour cause de pandémie, Philippe Routhier s'est mis à faire de la chanson par téléphone. Pour les personnes âgées ou pour les personnes qui travaillent "Une petite pause musicale ?" Il retrouve l'essentiel de son métier : faire du bien au monde.
Symphonie confinée et livraison de chansons à domicile avec Valentin Vander
Vous vous souvenez, de "l'esprit du premier confinement ?" Quand on pensait que ça durerait quelques semaines, qu'on parlait de retourner à l'essentiel, et qu'on regardait les vidéos que les artistes nous faisaient de chez eux ? Valentin Vander a été l'un des premiers. Sa "Symphonie confinée" reprenait "La tendresse" de Bourvil. Depuis, pour lui, c'est le succès. Mais il ne s'est pas contenté de rester derrière son écran, et avec des salles, il part faire de la livraison de chansons à domicile.
Recolorer la ville avec Pascale Kutner
Elle n'a pas attendu que les salles rouvrent pour exposer ses oeuvres. Depuis novembre dernier, Pascale, artiste peintre et collagiste, investit des panneaux dans les villes et fait exposer d'autres artistes dans son village, où je l'ai rencontrée. L'occasion de parler enfin du statut des auteurs, oubliés de la crise, alors qu'on entend beaucoup parler des artistes du spectacle vivant. Comment mobiliser au-delà de clics sur les réseaux sociaux ? Rencontre avec une artiste qui a décidé de recolorer les rues pour dire "On existe !"
Photographier un virus avec Alain Le Bacquer
Depuis plus d’un an, il photographie… un virus. Ou plutôt, nos vies bouleversées par un virus. Nos petites joies, nos attentes, nos résistances, nos portes fermées et nos fenêtres ouvertes. Les sourires derrière les vitres et sous les masques. Alain tient un journal visuel du confinement. Même avec 30 ans de métier, un artiste apprend toujours. Et il sait transformer la contrainte en terrain de jeu pour son imaginaire. J’aimerais me dire que cette crise aura été l’occasion d’un renouveau artistique, et pas seulement un mauvais moment à passer. En attendant, le sourire d’une vieille dame ouvrant sa porte à un livreur est déjà un petit pansement visuel que Alain nous offre.