Flash-Backs et Flash Forward sur ce séminaire où les curieux et les fronceurs de sourcils sont les bienvenus !
Prochaine séance le dimanche 11 février à 14h30 (et non 16h30 comme les autres fois pour les habitués !)
Ils ont de 25 à 75 ans. Ils sont paysan, sculpteur, chanteur, boxeur, boulanger, éleveur de chevaux, coiffeur, chef d’entreprise, médecin…Ils vivent au onzième étage d’une tour de banlieue, dans une maison de pierre au bout d’une piste d’un hameau de montagne, dans un petit pavillon en ville, dans une yourte sur une ferme. En Normandie, en Picardie, en Ariège, en Savoie, à Paris, Marseille, Besançon, Lyon. Ils réinventent d’autres manières de faire, recalibrent leurs priorités, réorientent leurs objectifs
La première séance du séminaire a permis de faire connaissance avec quelques semeurs du changement, de définir ce qu’ils sont et surtout ce qu’ils ne sont pas, pourquoi il était nécessaire d’en parler et de quelle manière, en grattant la carte postale de l’alternatif. Pour cette première séance, la voix de l’acteur Jacques Gamblin nous a accompagnée, exhortant les médias à « déployer les gorges de ces inconnus qui inventent de l’alternatif positif tous les jours au réveil. »
La seconde séance s’est attardée sur l’origine de leurs démarches et leur statut dans la société. Qu’est-ce qui les a amenés à faire ces choix de vie ? Comment sont-ils perçus dans leur famille, leur coin de pays, dans la société ? Ce qui nous a permis de questionner ce qu’était la marge dans une société, et notre rapport au risque. Cette fois, c’est la voix de Jacques Brel qui nous a exhortés à nous méfier du culte de la prudence, à « choisir : priorité aux rêves ou priorité à son petit confort »
Pour cette troisième séance, nous plongerons au cœur de ce qui selon moi constitue les piliers de ce changement : le temps la diversité et l’autonomie. En décalant les urgences et les priorités, en s’autorisant le vide au creux de l’urgence, en accueillant les ruptures et les changements, en s’adaptant constamment, ils impriment un tempo à leur vie qui leur permet d’embrasser une diversité de savoir-faires et d’expériences au sein d’une même activité. C’est ainsi qu’ils tendent vers une forme d’autonomie, matérielle, économique ou spirituelle. Nous serons à nouveau accompagnés par une voix d’artiste… surprise… Et nous finirons la séance en plongeant dans l’expérience d’un portrait sonore.
Un professeur d’anthropologie britannico-canadien disait toujours : « Vous n’obtiendrez rien à demander aux gens pourquoi ils font ce qu’ils font. En revanche si vous leur demandez pourquoi ils ne font pas telle chose ou telle autre, vous ouvrez la boîte à Pandore. »
Alors donc, qu’est-ce que ce séminaire n’est pas ?
Un catalogue des héros de l’alternatif : Je ne fais pas le récit de la vie de chaque semeur, car ce séminaire ne cherche pas à montrer des exemples sur comment gérer une ferme par traction animale ou comment vivre quand on est artiste de scène, mais à entrevoir d’autres possibles par-dessus leur épaule. Si un jour nous disposons de plus de séances, je pourrais passer une séance par portrait et déplier les enjeux de chaque personnage. Si vous êtes intéressés à le faire, proposez-moi une soirée chez vous, à votre bureau, dans un lieu associatif. (cliquez ici pour me contacter)
La présentation d’une étude anthropologique : Ce séminaire tisse des pistes de réflexions anthropologiques mais ne présente pas le fruit d’une étude, qui aurait nécessité de passer au moins un an avec chaque personne.
Une séance de reconversion : J’invite les sceptiques et les fronceurs de sourcils à venir à ce séminaire car leurs questions et remarques permettent de préciser l’analyse et le discours. Ce séminaire n’est pas une séance de reconversion mais cherche à mettre en perspective le regard que nous portons sur ceux qui tentent d’inventer d’autres manières de faire. Ce n’est qu’ainsi que peut s’envisager leur rôle dans la société.
Au plaisir de vous y rencontrer, et n’hésitez pas à prendre le temps de la rencontre à la fin de la séance !